SOIREE « A NOUsGARO » : 21 JUILLET 2015
- Par Jean-Marc Omé
- Le 22/07/2015
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EBLOUISSANT ANDRE CECARELLI
Claude Nougaro aimait le jazz et l’a célébré en chanson en nous disant :
«Quand le jazz est là », et quand André Cecarelli est à la batterie, il reconstitue à lui seul un orchestre pour le célébrer magnifiquement;
André Cecarelli, à l’origine du projet A NOUsGARO David Linx ( chant ), Pierre Alain Goualch ( piano ) et Diego Imbert ( contrebasse ) ont rendu un hommage original à l’oeuvre de Claude Nougaro. David Linx livre une interprétation très personnelle des textes du chanteur, un phrasé souvent soutenu par des onomatopées, et une présence gestuelle toujours en recherche de sens entre le mime et la danse. Très présent, désireux de reconstituer l’historique du projet, le chanteur a longuement évoqué les échanges avec Hélène Nougaro dans le choix des chansons inédites, avant de lancer « A NOUsGARO ». « Cinéma » , « Une petite fille » , une version rondement menée d’« A bout de souffle » , et beaucoup d’autres connues ou moins connues dont « Les mots » les mots divins, chantés par le poète à redécouvrir absolument
Mais avant tout ce troisième concert de « Jazz’y Krampouezh 2015 aura été marqué par le jeu éblouissant d’André Cecarelli, pour la musique d’«Il était une fois des yeux » qu’il a lui même composée, comme pour toutes les autres, finesse du toucher, justesse, maitrise, un art accompli, l’aboutissement de longues années de quête de perfection .
A le voir jouer on est frappé par l’expression du musicien, un homme en fusion avec son instrument, le sentiment d’une vie habitée par la musique, lui même le dit « Quand je suis bien dans ma musique, je suis bien dans ma peau » .
Et sans doute aussi un sentiment partagé par le public, un moment de béatitude, comme le disait Claude Nougaro : « Quand j’écoute béat un solo de batterie »….
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